LE VIDE

 WU

Cette page devrait évidemment être blanche… mais essayons de la remplir d’une manière la plus transparente possible…

« En corrélation avec quelques autres notions telles que les souffles vitaux [Qi], le Yin/Yangle vide est sans doute l’affirmation la plus originale que la Chine ait portée. » François Cheng – Vide et Plein

 

Vide et espace sont indissociables de

 

Souvent traduit par « non agir » qu’il faut plutôt lire comme « laisser les choses suivre leur cours naturel » ; se conformer au mouvement naturel du monde en général et du corps en particulier.

 

© photo Séverine Hamon

 

 

 

 

Les aspects internes de la pratique visent ce retour vers l’origine de notre vitalité en action.

Cela repose sur une forme de spontanéité – assez paradoxale avec le formalisme des enchainements.

La notion de « vide » est également centrale dans la mise en action du TJQ.

L’expérience rappelle que, moins on agit, plus l’action est puissante, et « prégnante » pour l’adversaire. Cela s’expérimente d’abord à travers les Tui shou, puis toutes les autres formes de mise en confrontation, mais reste difficile à décrire.

 

 

 

 

« Après quarante ans d’expérience, j’ai appris que toute vraie force provient d’un vide primordial d’où l’égo est absent, et que ce vide peut être graduellement compris en portant attention aux petits mouvements subtils du corps. » Me Wang Xiang Zhai

Le TaiJi Quan, Art de vie, est d’abord et essentiellement, un Art du vide

© photo Séverine Hamon

 

 

 

« Vide » peut être traduit par la présence ouverte et attentive à l’espace – par la sensation physique de l’espace vide qui « porte » le mouvement. Le vide est finalement la matière première de la pratique, qui consiste à enlever tout le superflu, ce qui encombre ou distrait, comme le sculpteur enlève la matière superflue pour révéler la FORME et l’UNITE de l’œuvre.

 

La pratique de la méditation sur le souffle est un des éléments fondamentaux d’approche de l’expérience du vide et de l’unité. La pratique en posture debout (dite de médiation Taoïste) est assez complexe à mettre en place, elle se révèle cependant un support moins austère à mettre en œuvre, sur le long terme que les pratiques de tradition Boudhistes. (Zazen, Chiné)

 

Il s’agit de la « porte d’entrée » vers le souffle interne – clef de voute de la progression pour le pratiquant de TJQ. C’est donc une pratique qu’on ne doit surtout pas négliger !

 

 

 

 

 

 

 

 

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